M’importe-toi sans moi
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M’importe-toi sans moi
M’importe-toi sans moi
Les éclats de de ton sourire
Brise l’espace de glace de mon avenir ;
Je m’accroche au débris de ma vie,
Laisser choir les vers cramoisis.
L’état de grâce de la crasse
Secoue les masses, les nasses
Des lettres sans fête, ma plume agace ;
Inéluctablement le crime de la rime les efface.
M’importe les toits, ils se rapprochent du ciel,
Leurs notes en deuil dérobent les saveurs de ton fiel ;
Mains levés vers toi et moi, le son capture les voleurs de miel,
Attrape peur des lignes portées, ils sculptent l’arc-en-ciel.
L’intelligence de la clé de sol accompagne leur vol,
Mille accords blessent le décor sans auréole ;
Sacrificateurs de nos rythmes funestes, ils s’envolent,
Leurs pluies de notes sur la tôle rigolent, mes pas s’affolent.
Danse macabre des candélabres m’accable,
L’éclat des sabres vénère la lame des notables ;
L’araignée a tendu sa toile effroyable,
Sa proie, se déploie sous l’acier honorable.
Ma chaise plume s’est posée, sur un tas d’agrumes,
L’écume de tes vagues à l’âme l’enrhume,
Le soufre d’un volcan sans éclat, tes vers hument,
La lune a déserté les lacs où se déversent ta rancune.
MONTEE Marie France
Les éclats de de ton sourire
Brise l’espace de glace de mon avenir ;
Je m’accroche au débris de ma vie,
Laisser choir les vers cramoisis.
L’état de grâce de la crasse
Secoue les masses, les nasses
Des lettres sans fête, ma plume agace ;
Inéluctablement le crime de la rime les efface.
M’importe les toits, ils se rapprochent du ciel,
Leurs notes en deuil dérobent les saveurs de ton fiel ;
Mains levés vers toi et moi, le son capture les voleurs de miel,
Attrape peur des lignes portées, ils sculptent l’arc-en-ciel.
L’intelligence de la clé de sol accompagne leur vol,
Mille accords blessent le décor sans auréole ;
Sacrificateurs de nos rythmes funestes, ils s’envolent,
Leurs pluies de notes sur la tôle rigolent, mes pas s’affolent.
Danse macabre des candélabres m’accable,
L’éclat des sabres vénère la lame des notables ;
L’araignée a tendu sa toile effroyable,
Sa proie, se déploie sous l’acier honorable.
Ma chaise plume s’est posée, sur un tas d’agrumes,
L’écume de tes vagues à l’âme l’enrhume,
Le soufre d’un volcan sans éclat, tes vers hument,
La lune a déserté les lacs où se déversent ta rancune.
MONTEE Marie France
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